S’il y a bien une chose qui m’inspire, c’est d’observer le processus créatif d’autres personnes. Ca me donne le courage d’aller au bout de mes idées et me permet de creuser en moi pour y trouver de nouvelles façons de créer.

Pour cela, la meilleure plongée dans le processus créatif qui soit, à mon goût, ce sont les documentaires. Je m’y plonge, plus rien n’existe pendant ce temps et j’en sors avec l’envie de repousser encore plus loin mes limites.

ORELSAN

Le dernier documentaire que j’ai vu, ce matin même, est celui sur Orelsan, « Montre jamais ça à personne », filmé par son frère Clément. Dans la saison 2, on le voit qui démarre le premier jour du confinement, dans un studio tout neuf dans son jardin, avec juste un concept en tête. Et tout au long du docu, on suit tout le chemin de son processus de création, les personnes qui l’entourent, jusqu’à la finalisation de l’album, la promo et les premiers concerts. C’est aussi très rassurant de voir que des gens aussi talentueux qu’Orelsan ont leurs moments de doutes, finalement comme tout le monde peut en avoir. Ca dédramatise les miens et me pousse à continuer et trouver des solutions quand j’ai l’impression d’avoir touché le mur.

C’est à la fois passionnant de voir la façon dont un projet peu aboutir, comment il nait dans l’esprit d’Orelsan et petit à petit il prend vie. Comment ce processus s’articule avec les gens qui l’entourent, comment ils se complètent. Les moments de doute, comment ils sont gérés. C’est la somme de ces hauts et de ses bas qui font que le résultat est aboutit et un succès.

Je ne peux pas dire que je connaisse la musique d’Orelsan en dehors de ses grands succès, mais ça m’a aussi donné envie d’écouter ses albums ! Apprécier la personne en premier lieu donne à mes yeux beaucoup plus de valeur à son travail, sa musique, ses créations. Et inversement.

Je chéris beaucoup les objets qui ont été créé par des gens que j’apprécie et dont j’admire le travail, ils ont beaucoup plus de valeur à mes yeux qu’un objet sans âme.

En tant que créateur et entrepreneur, la preuve par l’exemple est primordiale pour moi. Autant d’aider les autres que de pouvoir être inspirée par d’autres. Et finalement quelque soit le milieu dans lequel quelqu’un travail ou quelque soit son type de création, je trouve que cela peut être très inspirant pour soi même.

Vous pouvez retrouver le docu sur Amazon Prime Video.

Il y a une longue série de docu culinaires que j’apprécie beaucoup. Je suis ravie d’en voir de plus en plus disponibles ces dernières années !

CHEF’S TABLE

Pfiuuu alors là on est en immersion totale dans les cuisines des meilleurs restaurants du monde et l’on découvre le parcours de leurs chef, sans se limiter à la cuisine. Quel fut leur chemin, depuis l’enfance, pour en arriver là. L’impact de leur éduction, de l’endroit où ils sont nés… tant de facteurs qui rentrent en compte dans ce que l’on va devenir. Et pour ne rien gâcher les images sont sublimes. Quand on voit qu’il leur faut parfois 10 ou 20 ans pour pouvoir arriver à créer la carte de leur rêve, il ne faut rien lâcher !

C’est beau aussi de voir que des personnes qui ne sont vraiment pas destinées à avoir une vie qui sorte de celle de leur entourage, sentent cette petite flamme bruler en elles et suivent leur chemin, même s’il les plonge dans l’inconnu. Et dans ce cas, arrivent à devenir des chefs reconnus avec une cuisine d’une impressionnante précision et délicatesse. Si ces personnes y arrivent, pourquoi pas moi, pourquoi pas toi ?

Il y a cet épisode qui raconte le parcours de Asma Khan, cette femme, née la deuxième fille d’une famille à Calcutta qui a été déçue qu’elle ne soit pas un garçon. Et sa vie a commencé ainsi. Elle a suivi le chemin qui était attendu d’elle jusqu’à se retrouver mariée, diplômée d’une école prestigieuse, mère de famille et vivant à Londres. Sur le papier une vraie réussite et enfin la fierté de sa famille..
Evidemment il y a un mais.
Mais elle n’était pas heureuse.
Elle a appris à cuisiner, a compris que c’était ça, sa passion. Elle a commencé en créant un restaurant clandestin chez elle, aidée des femmes de son entourage. Ces femmes n’avaient l’habitude que de cuisiner pour leur famille. Elles se sont formées en faisant. Avec beaucoup d’efforts, tout leur cœur, elles ont réussi à rester soudées et à monter un restaurant indien gastronomique, le Darjeeling Express.
Asma Khan a aussi créé un fond pour célébrer les « deuxièmes filles », le Second Daughters fund, afin de célébrer la naissance des secondes filles comme celle des garçons quand traditionnellement cela peut être parfois vécu comme un deuil.
Comment ne pas être inspiré par une telle femme ?

Le lien pour regarder la série sur Netflix.

Ce que je vais faire, c’est alimenter ce post au fur et à mesure des docu qui m’inspirent sur le sujet. J’en ai déjà vu d’autres, mais il faut que je retrouve toutes les infos pour les partager avec vous.

Si jamais vous avez un de ces docu à me conseiller, n’hésitez pas à le faire en commentaire !